The Horse and Pony
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armada;

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MessageSujet: [ When it rains ] Premier Message Réservé.   [ When it rains ] Premier Message Réservé. EmptyVen 9 Oct - 15:34

« Les petites pluies sont longues, les tempêtes soudaines sont courtes. »
William Shakespeare


    Les mains posées sur le comptoir du bar, j’attendais la clientèle, nous étions vendredi, le jour de la semaine rapportant le plus avec le samedi. J’avais décidé de venir plus tôt que d’habitude, afin que le bar soit le plus propre possible, car, en effet, le boss n’avait pas employé de femme de ménage, par conséquent, moi et mes collègues nous tapons le sale boulot ! Mon travail de serveuse est la seule chose que j’avais dans la vie, mes revenus étaient modestes, mais mon appartement était confortable, bien qu’un peu petit, après tout, je n’ai jamais aimer les grandes villas, un petit cottage me suffit amplement. J’avais dédié ma matinée au shopping, sur Internet bien sûr, car je ne peux pas sortir, bien que le soleil ne soit pas présent, les ultraviolets parviennent à transpercer l’épaisse couche nuageuse, j’étais donc sortie avec une ombrelle et une paire de lunettes de soleil. Les gens me prenaient pour une folle, non, les XP me suffissent, et je ne veux pas terminer à l’asile psychiatrique.

    Mon regard se posa sur les vitres couvertes de pluie, ah, l’automne, une bien belle saison, surtout pour ses couleurs chatoyantes, les couleurs que je préfère, l’orange, le marron, le jaune, ça apporte un peu de chaleur dans ma misérable vie. Pourtant, je ne parviens pas à haïr la vie, on me l’a offerte et non infligée, je dois relativiser et vivre avec ce que j’ai, je ne verrais plus le soleil, point, ça s’arrête là. Après tout, je pourrais avoir une maladie bien plus dévorante, bien plus fatigant, être une sans domicile fixe et habiter aux Etats-Unis, la ce serait la véritable misère. Je n’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi les gens étaient fascinés par ce pays, la culture est très basse, la plupart des américains sont stupides et racistes, le mode de vie frôle le pathétique, bref, la seule ville m’attirant est Washington et ses monuments, ou bien Seattle. D’après moi, la plus belle ville du monde, qui est aussi la plus riche culturellement est Paris, il y a tant de chose à voire au kilomètre carré, une vie ne serait pas suffisante pour découvrir toutes les merveilles de la capitale française !

    Il était encore tôt, j’avais donc quelques heures devant moi, et comme j’avais pensé à prendre mon ordinateur portable, je décidais donc de refaire ma garde-robe. J’apprécie fort mon patron, il est peut-être exigeant, moi je le trouve juste, il paye bien, très bien même, je travaille ici depuis un an, j’ai déjà eu trois primes de près de six cent euro, une partie cet argent part dans les impôts et tout le toutim, l’autre dans les boutiques. Malgré ma maladie dévorante, j’adore le shopping, j’ai d’ailleurs placé de l’argent de côté pour me payé un week-end dans la capitale britannique rien que pour les marchés aux puces, les friperies et les boutiques vintages. Après quelques minutes passées sur Internet, j’entendis la porte s’ouvrir. C’était une de mes collègues, Amber, une irlandaise d’une vingtaine d’années, sa longue chevelure châtain claire était trempée.

      Amber :: Hey Carmy, t’es là vachement tôt dis donc !
      Moi :: En effet, j’ai réaménagé la salle non-fumeur, je la trouvais trop austère.
      Amber :: Ah, toi et la décoration, on ne te changeras jamais ! Dis - moi, tu aurais un sèche-cheveux ?


    Je m’esclaffais immédiatement, un sèche cheveux ? Je n’ai pas ce genre de chose dans mon sac, je tâcherais d’en apporter un à l’avenir, ça peut toujours être utile ?

      Amber :: Qui y a – t – il de si amusant ?
      Moi :: Désolé Amber, je n’ai pas ce genre de chose sur moi.
      Amber :: Tant pis, bon, je vais aux cuisines, si t’as besoin d’aide, n ‘hésite pas.


    Je souris, elle aussi. Je connais Amber depuis pas mal de temps, nous fréquentions dans le même club équestre, elle était une bonne amie mais avant tout une collègue, car, en effet, je n’étais pas du genre à me confier aux autres, je suis plutôt du genre à écrire ma misère dans un journal intime. Ecrire est une passion, tout comme lire, je passe ma vie dans les bouquins depuis ma plus tendre enfance, mon prénom est d’ailleurs tiré d’un livre de Joseph Sheridan Le Fanu, un bon fantastique, bien que cette Carmilla ne me ressemblât point !

    La porte s’ouvrit à nouveau, cette fois – ci, c’était le patron, qui, bien entendu, me félicita d’être arrivé si tôt car il avait préparer une soirée karaoké, la plupart des gens de la bourgade seraient présents, il fallait donc préparer la scène, mettre en place les lumières, déplacer certaines tables pour faire de la place. Je m’occupai d’aménager le bar, la décoration était l’une de mes passions. Tandis que j’installais les guirlandes électriques, Amber faisait la liste des ingrédients nécessaires pour préparer les petits-fours, les gâteaux apéritifs et les délicieux cocktails. Le chef, lui, s’occupait de déplacer les tables, un travail d’homme, les tables du bar sont bien lourdes, j’avais passer plus d’une heure à déplacer seulement cinq tables en bois massif.

    Au bout d’une bonne heure de travail intense, tout fut au point, les clients n’allaient pas tarder. J’allais donc m’asseoir au comptoir, un sourire sur le bout des lèvres, prête à servir les nombreux clients de la soirée.

    (gosh, j’ai eu du mal à m’arrêter O.O)
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James C. & Isabella

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MessageSujet: Re: [ When it rains ] Premier Message Réservé.   [ When it rains ] Premier Message Réservé. EmptyVen 9 Oct - 21:07

    Je n'étais généralement pas du genre à fréquenter ce genre d'endroit, les bars, les boites de nuits, ect. Souvent mes amis y allaient, moi je haïssais la danse et par dessus tout, j'aimais être seule. Ces derniers temps, l'écurie m'était devenue un endroit hostile, partout je risquais de le voir, partout j'aurais risqué de rencontrer quelqu'un qui risquait de lui dire où j'étais, alors j'étais restée dans ma chambre, fuyant toute compagnie, restant seule. Il faut croire que je tiens sa de mon père, la solitude de me dérangeais pas, bien au contraire. En repensant à sa je me rappelais mon enfance, d'abord Forks. J'aimais mon père autant que ma mère, le destin à voulu qu'ils se séparent, alors c'était deux semaines pendant les vacances d'été dans la ville la plus humide des Etats-Unis. Le restant de l'année était au soleil, en Arizona, Phoenix fut mon refuge pendant des années, puis j'ai trouvé un emploi dans ce petit haras et m'étais installée. Pourtant ce soir la solitude me pesait, j'avais besoins de parler, de voir un peu de monde. Ah ! C'est vraiment moi qui à dit sa ?! J'avais reçu du courrier ce matin, ne lettre de ma mère qui me demandait des nouvelles puisque son portable ainsi que son ordinateur était HS, ma facture de téléphone - j'vous en parle même pas !- ainsi qu'une pub pour le bar qui se trouvait en ville, ce soir était un soir karaoké. Il y aurait du monde c'est certain ! Je réfléchis un instant. Edward n'était pas vraiment du genre à aimer ce genre de chose - enfin je crois - pourquoi pas y aller ? Peu importe ma tenue, un simple jeans et un tee-shirt feront l'affaire - Alice me tuerait pour cela, elle et la mode .. - J'attrapai mon gilet, pris les clés de ma voiture et me lançai vers la ville.

    Beaucoup de monde comme prévu se dirigeait vers le bar. Je garai la Volvo argentée et me dirigeai à mon tour vers le bar. Je poussais la porte, entrais. Du monde .. Un peu trop en faite .. J'allais faire demi tour, me ressaisis, si je partais maintenant, j'aurais des chances de croiser Edward en retournant vers ma chambre or je ne veux pas vraiment le voir. Tant pis, monde ou pas je me dirigeais vers un tabouret près du bar. Les yeux fixés sur la petite scène qui était installé, les nombreuses guirlandes électriques qui pendaient dans la salle, beaucoup de couleur, j'aimais assez. Finalement, ma petite soirée s’annonçait bien ! Le problème c'est que je me traînais moi même à la mort. Moi qui d'habitude déteste ce genre de soirée, moi qui déteste les bals .. Les bals .. Le bal de fin d'année du lycée à Forks, celui là je pense que ce fut le seul et certainement le meilleur des bals sur terre. J'avais beaucoup aimé ce bal .. Oh ! Et Forks ! Maintenant que j'y repensais, ma ville natale me manquais terriblement, plus que je ne l'avais pensé avant, j'aimais beaucoup plus Forks que Phoenix. Pourtant j'adorais la chaleur et le soleil tout le temps mais les forêts de ma ville natale étaient magnifique, les plages aussi, surtout la Push me manquait, ainsi que mon vieil ami Jacob me manquait.. Je ne m'était pas encore rendu compte à quel point tout cela me manquait et maintenant que j'y pense c'était horrible ! Un déchirement dans mon coeur, les vieux souvenirs refirent surface dans ma tête. Je devais y retourner mais ce n'est certainement pas avec mes maigres économies et le salaire que j'avais que je pourrais vite m'y rendre. Je soupirais, me retourna vers le comptoir et fit un
    petit signe à la serveuse.
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MessageSujet: Re: [ When it rains ] Premier Message Réservé.   [ When it rains ] Premier Message Réservé. EmptySam 10 Oct - 14:31

I can’t believe in miracles.


    Je n’ai jamais cru aux miracles, ne serait-ce un instant, il faut dire que la vie ne m’a pas gâtée, malgré cela, je fait avec ce que j’ai. Après tout, nous pouvons faire le maximum avec un minimum, nous n’avons pas besoins d’être riche, si ce n’est intérieurement, la beauté extérieure n’est pas importante, seul le cœur compte, un jour, vous comprendrez. Les mains posées sur le comptoir, j’attendais que les commandes arrivent, ce qui n’allait pas tarder vu à la vitesse à laquelle le bar se remplissait. Ce soir, j’espérais que les alcooliques ne seraient pas de sortie, je ne voulais pas que la soirée tourne à une bagarre collective comme la semaine dernière, je ne voulais pas de blessés, ce n’est pas bon pour notre réputation. Les gens me regardaient et la plupart, bien sûr, étaient de sexe masculin, comme si c’était logique. Le patron tenait à ce que toutes les serveuses portent la même tenu : un short en jean et une chemisette à carreaux rouges, blancs, gris. De plus, la plupart des serveuses étaient blondes, sauf Amber, mais elle, elle s’occupait presque que de la cuisine, ça ne compte pas ! En parlant de Amber, elle ferait mieux de se dépêcher, j’en ai légèrement marre de l’attendre, cette fille cuisine avec une lenteur …

    Enfin, elle me passa un plateau qui contenait un hamburger, et j’ignore comment les gens peuvent aimer ce truc gras et calorique. Il y avait une salade, ma préférée en plus, foie gras, magret et huile aromatisé à la truffe, un véritable délice un peu coûteux. Les boissons étaient inoffensives, de l’eau et du soda, ça me fera moins de personnes à ramasser à la petite cuillère … Oh, comme suis-je pathétique, et pessimiste, bien sûr que la soirée se déroulera bien, ce bar est chic, certes, il est parfois côtoyé par des alcooliques, mais c’est rare, n’empêche, la bagarre de mardi dernier à bien faillit très mal tourner. Par chance, on m’avait attribuée que cinq tables, toutes en salle non-fumeur. De toute façon, j’ai toujours été contre toute forme de drogues mais, après tout, si les gens veulent se tuer à petit – feu, il font ce qu’ils veulent, c’est leur vie, je ne me sens pas concerner par ça, DeSanctis Cacchione me suffit amplement. Ah, j’ai l’impression de me répéter, c’est un atroce sentiment, celui de toujours dire la même chose, celui d’avoir toujours l’impression de se plaindre, pourtant ce n’est pas le cas, je n’ai pas besoin de la pitié des autres pour me sentir vivante. Je m’approchais de la table numéro quinze, un couple y était assit, la femme était un poil superficielle, trop maquillée à mon goût, l’homme avait l’air d’être un macho, il suffisait de regarder sa petite copine pour le comprendre, et je ne fais pas de sous – entendus, de ne fait que refléter la réalité. Je me mis à rire intérieurement. Mon intuition féminine me dit que c’était la femme qui avait commandé la salade, je lui la donnais sans même réfléchir, c’était si logique, ensuite, je posait le hamburger en face de l’homme qui avait des étoiles dans les yeux, deux solution possible à cette réaction, celle de ma présence et de ma tenue très, enfin, vous voyez le topo. Il y avait aussi la présence de la nourriture à l’odeur alléchante. Le regard que la femme lança à son mari ne m’échappa pas, je compris donc que les hormones de ce monsieur avaient pris le dessus. Je soupirais donc lourdement et me rendais de nouveau au comptoir.

      Le Patron :: Carmilla, ça te dérange de servir la table numéro dix - sept ?
      Moi :: Non, pas du tout …


    Je n’eus même pas le temps de souffler, je cherchais la table dix – sept des yeux, elle était proche de la fenêtre, quoi de plus triste que de regarder la pluie tomber, surtout lorsque nous sommes seul à admirer ce spectacle déprimant. En effet, une jeune femme d’à peu près dix – huit ans y était assise, seule. J’avais mal pour elle, il faut être déprimé pour se rendre seul dans un bar, du moins, c’est ce que je pense … La jeune femme était brune, vêtue d’un simple tee - shirt et d’un jean, ces vêtements ne la mettait pas en valeur, le mot pommé la correspondrait plutôt bien, oui, correspondre au conditionnel, j’ignore encore qui elle est, il me semble que c’est la première fois qu’elle vient ici, autant bien l’accueillir ; ). Je m’approchais lentement de la table, oui, je suis aussi obligée de porter des escarpins peu confortables d’une quinzaine de centimètres, je commence à avoir des ampoules et dès que j’ai une pause, je change de chaussures. Entre temps, elle m’avait fait un petit signe, je tâchai donc d’être plus rapide. Désormais plus près de la table, je pouvais la détailler clairement, ses yeux étaient d’un marron chocolat, elle battait des paupières, agitant ses cils naturellement longs. Je secouai doucement la tête, je n’avais pas le temps de détailler toutes les personnes présentes.

      Moi :: Oh, bonjour, je ne vous ai jamais vu ici auparavant, si vous aviez besoin de m’appeler, je suis Carmilla. Que dois – je vous servir ?


    J’étais naturellement chaleureuse, je viens d’un pays froid où les gens on le cœur chaud, c’est ce que me répète ma mère depuis ma plus tendre enfance. Ses yeux étaient perdus, son regard était vide et ne fixait rien, bien qu’actif, en effet, elle avait l’air de guetter quelque chose. Bien qu’elle me fût inconnue, j’arrivai à éprouver de la compassion, elle avait l’air d’avoir des ennuis ou bien de fuir quelque chose, ou bien quelqu’un à en juger ses réactions à chaque fois que la porte s’ouvrait. Je lui souris, quoi de plus naturel venant de moi, je pourrais serrer un étranger dans mes bras, c’est ce qui fait celle que je suis, Carmy la folle, Carmy la morte à l’arrivée ou bien Carmy au pays des merveilles. Je soupirais doucement en pensant au pays des merveilles, j’ai beau ne pas croire aux miracles, je crois aux contes de fée, je crois au pays merveilleux, à ces créatures fabuleuses, ah, pourtant ces fichus scientifiques prouvent le contraire, ils brisent nos rêves d’enfants, c’est décevant …

      Moi :: Sans vouloir paraître indiscrète, ça ne va pas très bien, n’est – ce – pas ? Bien entendu, vous avez entièrement le droit de m’envoyer promener, je comprendrais.

    Je lui souris de nouveau, attendant qu’elle me réponde. Généralement les gens se montrent sympathiques avec moi, en espérant que je ne vienne pas de trouver l’exception, ce serait dommage pour moi, et pour elle aussi, j’ai aussi beaucoup de problèmes, entre l’augmentation du prix de l’électricité, de l’eau, ma maladie, mes rêves brisés, ma solitude, bien que je sois très indépendante. La seule chose me manquant est la présence d’un homme, d’une amie aussi, mais je ne peux pas m’attacher aux gens et eux ne peuvent pas s’attacher à moi, je ne souhaite pas disparaître en brisant le cœur de tous, je veux partir dans le silence, seule, c’est triste mais c’est mieux pour tous, c’est comme ça, c’est tout.
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MessageSujet: Re: [ When it rains ] Premier Message Réservé.   [ When it rains ] Premier Message Réservé. EmptySam 10 Oct - 21:51

    La serveuse allait arrivée, j'étais déjà repartie dans mes pensées, surveillant la porte dés qu'elle s'ouvrait. Si Edward ne fréquentais pas ce genre d'endroit, malgré que se soit plutôt bien ici, Alice, elle, adore les soirées de ce genre, une assez bonne raison pour surveiller cette porte. J'avais certainement l'air d'une fille qui était paumé, vu mon apparence dans cet endroit plutôt assez chic, je n'y avais pas pensé mais je m'en moque éperdument, les gens n'ont cas m'apprécier telle que je suis et non pour mon apparence. Tout en fixant un point invisible dans le décor, je songeais de quelle manière j'allais rentrer, garer la voiture et monter directement dans ma chambre était une bonne idée mais faisait trop de bruit, surtout que le bruit du moteur de la Volvo était bien trop connu par Edward vu qu'il en avait une lui aussi. La meilleure solution semblait être se garer un peu plus loin du parking, derrière le rond de longe, ensuite il suffirait de rentrer dans les écuries et .. Non ! Il fait noir, les chevaux seront dans leur box, TOUS seront là, même si je travaille avec eux et même si depuis un petit temps je m'étais habituer à les voir un peu tous les jours, je ne peux quand même pas passé dans l'écurie au beau milieu de la nuit ! Oui, j'avoue j'ai peur. Donc, je revenais au point de départ et à ma première idée. Tant pis, j'aurais cas courir un peu et monter quatre à quatre les marches de l'escalier ! J'aurais l'air d'une enfant qui refuse de voir une certaine personne, d'un gosse qui fait un caprice ! Un petit sourire se mit sur mes lèvres, je riais de moi même pour ce que j'allais faire. La serveuse arriva vers moi et se présenta, elle semblait chaleureuse, accueillante aussi, je la trouvait sympathique même si cela faisait que trois secondes que je la voyais. Je ne lui répondis pas tout de suite, et elle enchaîna sur un autre sujet. Carmilla, comme elle se nomme, avait certainement vu comment je réagissais quand la porte s'ouvrait.

    - Un soda s'il te plait. Il est vrai que j'ai connu de meilleurs jours.

    Car dans les meilleurs jours je n'étais pas obligé de fuir Edward parce que je l'avais embrassé avant de partir rapidement sans vouloir vraiment connaître son avis. Maintenant j'étais comme une gamine qui fuit le garçon qu'elle aime ! Quand on y réfléchit vraiment bien et beaucoup c'était vraiment stupide ! On ne peut pas dire que je m'étais vraiment fait des amies en arrivant, il y a bien Alice mais elle irait tout redire après à son frère et j'aimerais vraiment qu'on ne lui répète rien. Pour l'instant j'étais seule, vraiment seule. Je ne connaissais pas encore très bien les brèves rencontres que j'avais faite au haras et personne ne c'était vraiment lié d'amitié avec moi. J'étais plus du genre à rester seule, la solitude ne me déplaisait pas vraiment. Je souris une nouvelle fois à Carmilla, qui une nouvelle fois me sembla vraiment gentille. Je ne voyais pas l'extérieur d'elle, j'aurais vraiment aimé la connaître un peu plus mais je pense aussi que comme elle travaille ici elle ne pourrait vraiment pas passé une soirée à discuter avec une parfaite inconnue qu'elle voyait pour la première fois.

    - Non, je préférerais de l'eau, si c'est possible, merci.

    De l'eau .. Je ne voulais pas vraiment boire quelque chose, juste prendre quelque chose, pour siroter tout en tant réfléchissant à ce qui pourrait ce passer et surtout de qu'elle manière je pourrais rentrer ! Alice aurait pu m'aider à préparer des plans mais pour une fois que je me retrouvais dans une situation pareille autant essayer de me débrouiller ! Je regardais une dernière fois Carmilla avec un léger sourire, malgré sa je pense que mes yeux me trahissaient, une fois de plus.
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