Sierko :]
Nombre de messages : 140 Date d'inscription : 03/12/2008
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| Sujet: Oh baby, baby - [Pv] Lun 31 Aoû - 13:20 | |
| Oh baby, baby Have you seen Amy tonight ? Is she in the bathroom, is she smokin' up outside ? Privé mon Marin que j'aime <3 Je n'aimais pas cette journée. De un parce que l'automne commencait à poindre le bout de son nez et qu'il m'arracherait bientôt sans regrets le doux été qui baignait actuellement le monde et qui me ravissait, deuxièmement parce que les Chutes d'Eau faisait un fracas horrible en retombant dans le tumulte des eau écumantes, et particulièrement parce qu'elle m'éclaboussaient, rendant encore plus urgente la soif qui me tiraillait l'estomac. Inutile de précisez que je n'aimais pas l'eau. Ni son goût fade et froid, ni la sensation de milliers de perles humides sur ma robe suif. Boire était pour moi un supplice tant ce liquide me répugnait. J'aurais dailleurs plus volontier but du sang que de l'eau. Cette dernière comparaison m'arrachait une grimace que je refoulais rapidement. Par ailleurs, c'était le jour de boire. Ayant une répugnance contre-nature pour l'eau, je buvais le moin possible, en l'occurence, une fois tous les trois jours. Cela faisait exactement trois jours que je n'avais rien but, ce qui expliquait sans doutes, l'humeur massacrante dont je faisait profiter à Mère Nature.
Rassemblant mon courage du plus que je le pouvais, je m'approchait de l'eau-qui-tombe-en-un-fracas-énorme surmontant une répugnance qui ne m'était que trop familière. Sans plus de cérémonial, je plongeais mon museau dans le-liquide-trop-froid-et-dégoûtant. Un tremblement me secouait lors de la première gorgée. L'envie de survie et la soif l'emportèrent néanmoins une fois de plus sur le-goût-fade-insipide-et-trop-amer du liquide-trop-froid-et-dégoûtant. Si je ne m'abreuvait pas fréquement, je devais néanmoins le faire longtemps, et d'un traite pour limiter mes désagréments. Une fois de plus je me demandais bien pourquoi l'eau-que-je-n-aimait-pas refusait de m'être goûteuse mais pourtant s'obstinait à me rester necessaire. Et je me retirait du-liquide-trop-froid-au-mauvais-gout pour m'en retourner sur la berge à un endroit qui me semblait plus ou moin sec. Quelques heures encore je méditai sur moi même. Qu'avais-je fait ? L'avais-je oublié dans mon amnésie forcée ? Ou alors, qu'allais-je faire ? Etait-je foncièrement méchante, que Mère Nature me punissait ainsi, que de devoir boire pour survivre le-liquide-trop-froid-au-mauvais-goût ? Je ne savais pas et à vrai dire il m'étais force de croire qu'il valait mieux que je ne saches pas.
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Dans l'après midi tombante, mon humeur s'éclairait quelque peu en même temps que les rayons de soleil ocres donnaient lumière plus vive qu'il leur en était possible avant de disparaître derrière l'horizon. Le ciel prenait des teintes appocalyptiquement merveilleuses, tout semblait irréel, je me sentais légère. Je pouvais à nouveau profiter de trois longues journées avant de retournée, forcée et contrainte par mon instinct de survie au point d'eau pour m'abreuver encore. Mais d'ici là, j'avais le temps de vivre les derniers jours d'été avec une délectation paticulière ; celle du dernier espoir. Bientôt la belle saison ne serais plus et le frois prendrait possession de la terre, dans un mois tout au plus. Je sombrerais alors déprimante, guettant le soleil mon seul amant durant six longs mois avant de le reoir au primptemps. Une larme humide roulat lentement le long de ma joue, je m'enpressait de la sècher contre mon épaule encore trop frêle. Je n'aimais pas la sensation d'humidité. La pensée que l'automne dût bientôt la me révoltai. Je ne pouvais m'y résoudre. Pour moi les saisons froides étaient synonymes d'instabilité et de crises de colères incontrôlables, en saison froide, je n'étais plus vraiment moi même. Je ne me rappelais dailleurs pas de la moitié de cette denrière période de ma vie. Juste quelques flashs back me revenaient très nets, de quelques seconde à peine. Le point comment entre tous c'était que je ressentais à chaque fois une rage incontrôlable, un feu se consumanten moi qui ne s'éteindrait qu'après que j'aie agit. Je ne pense néanmoins pas avoir commit de crimes, je suis bien trop jeune et chétive pour cela. Je mettais tout mon coeur dans cette réflexion pour ne pas qu'elle soie expoir vain. L'hiver était pour moi une saison froide et cahoteuse dont on était jamais sûrs de redevenir indemnes, il me faisait peur.
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