Nouvelle vie [Guillaume][Finish]

Comme la veille, la journée avait été annoncée ensoleillée avec des températures agréable. Les premiers rayons de soleil ne tardèrent pas à filtré parmi les quelques fenêtres de l'écurie et les chevaux s'éveillèrent tranquillement et il ne fallut que quelques dizaines de minutes pour que l'écurie soit entièrement réveillé. Dans une salle voisine, les palefreniers s'apprêtait à servir le premier repas de la journée et je m'approcha aussitôt de la porte. M'apprêtant à les saluer d'un joyeux hennissement. Seulement aujourd'hui tout changea. Un homme en salopette se présenta devant moi avant de m'enfiler l'un des licols qui trainait devant mon box et de me demander de le suivre. Curieuse de savoir ou il voulait que j'aille je le suivis, les oreilles pointées en avant.
Je n'allais pas au pré car l'on n'avait pas tourné à gauche, je n'allais pas non plus à la carrière car la direction n'était non plus pas la bonne et je lâcha alors un petit hennissement rempli de questionnement. Je ne tarda pas à apercevoir ou il comptait m'enfermer. Un rond entouré de plusieurs barrière de plusieurs mètres. Je l'observa curieusement avant d'hocher la tête. Je ne savais pas du tout ce que c'était et c'est pourquoi je refusa premièrement d'y entrer quand il me le demanda. Une petite claque sur ma croupe me fit entrer et il s'éloigna aussitôt après avoir posé la longe à l'exterieur des barrières qu'il referma autour de moi..

Guillaume avait décider de débourré, une jument pie noir. Quand il arriva au rond de longe il la vit. Il entra dans celui-ci, et alla doucement vers la jeune jument. Il la caressa gentiment, puis il lui attacha une longe a son licole, il lui dit tout bas:

-Désolé....

Il n'a jamais aimer faire sa, mais il le doit bien, enfin il ferra en douceur, et pas précipitamment, il ne faut pas brusquer la jeune jument

Je ne tardai pas à me retrouver toute seule dans ce cercle complètement fermé. Pour le moment je m'occupait à longer les barrières, arrachant les quelques touffes d'herbes séchés à cause du sable. Le palefrenier venait de s'éloigner que déjà un jeune homme se trouvait non loin de moi à l'entrée du rond de longe. Je m'immobilisai aussitôt, le regard porter sur lui. Ce dernier ne tarda pas à rentrer et de s'approcher de moi avec une longe. Je le laissa faire car j'avais confiance en ses êtres à deux pattes bien qu'il commença tout de suite par me prononcer un mot que je ne compris pas, bien évidemment, mais au quel une légère 'tristesse' se faisait sentir. Je ne savais pas de quoi il était question et je n'allais certainement pas tarder à le savoir. Je le poussa simplement du bout du nez comme j'en avait pris l'habitude avec ses palefreniers bien que, je ne le savais pas, mais ma vie allait changer pour le restant de mes jours ! Et quelques règles allaient certainement voire le jour et les obligations certainement aussi..

Guillaume se fit pousser, il sourias et caressa la jument. Puis il se mit au milieu du rend de longe et demanda a la petite jument pie de prendre le pas. SE doutant qu'elle ne va pas comprendre, enfin pour le début il n'utilise pas de chambrière ou autre, il va essayer par la voit, bien que ce soir difficile. Il regarde la petite jument et fait un petit appel de langue, espèrant qu'elle ne vienne pas près de lui, toute contente car il vient de l'appeler

Le jeune homme me caressa le bout du nez quand je le poussa d'un petit coup de tête. Je l'observai tranquillement avant qu'il ne s'éloigne et ne s'arrête au milieu du rond de longe. Je l'observai agir avant que je n'abaissa mon encolure pour approcher mon bout du nez du sol et de l'effleuré avant qu'un claquement de langue ne se fasse entendre. Aussitôt je redressa mon encolure pour fixer le jeune homme toujours posé un peu plus loin au centre. Je lâcha un bref ronflement avant de faire quelques pas dans sa direction. Je n'avais bien entendu pas compris ce qu'il me demandait mais que voulez-vous ? Je n'avais jamais eu ne serait-ce qu'un sevrage et j'avais passée toute ma jeunesse à rester aux prés du matin au soir. La belle vie ..
Bref, je m'arrêta alors à ses côtés avant d'abaisser un peu mon encolure et de poser mon bout du nez contre lui. Après tout, je n'étais pas de nature méchante, du moins, pour ce que j'avais vécu depuis ma naissance.. Les attitudes des hommes avaient le don de tout changer, à jamais ..

Guillaume sourit quand il vit que la petite jument vient près de lui. Il decida alors de commencer le débourrage a ses côtés. Il la pris par son licol, et commenca a marcher le long des clotures en bois avec elle, se doutant qu'elle devrait comprendre qu'il lui demande de marcher. Il lui fait quelque caresses et la rassure a l'aide de mots gentil de temps a autre

Je m'étais tranquillement arrêter à ses côtés et pourtant je ne pus rester un moment immobile. En effet, le jeune homme se remis en marche et me demanda de le suivre, ce que je fis sans problème. J'avais côtoyer les bipèdes depuis ma naissance et pour le moment je leur faisait confiance. Je le suivis donc tranquillement dans le rond de longe. Je m'ébrouai à plusieurs reprises avant de lâcher un petit hennissement. L'humain me parlait calmement et me caressait de temps alors que nous continuons de marcher. A vrai dire j'avais beau réfléchir, je ne savais même pas pourquoi. Marcher en rond n'avait pas de but mais cela serait certainement utile pour après.
Bref, je l'observai tranquillement après quoi je regardai à l'exterieur des barrières pour voir ce qui passait en dehors. De ce côté là, ma mère en était la cause, quand à mon père, le caractère qu'il m'avait offert n'allait certainement pas tarder à arriver !

Guillaume continu de marcher aux côté de la jeune jument, se doutant qu'elle ne devait pas fort comprendre ce qu'il lui demandait. Pourtant elle allait avoir droit a sa pendant un petit bout de temps, puis après elle allais l'avoir sur le dos, quoi de mieux?? Enfin, il caresse une dernière fois la petite jument pie, puis va au milieu du rond de longe et regarde la jument sans bouger, se demandant ce qu'elle va faire

Je marchais toujours à ses côtés en le suivant tranquillement quand finalement il s'éloigna de moi pour se remettre au milieu du cercle. Je l'observai brièvement après quoi je continua de marcher sur quelques pas. J'éffleura alors le sable du bout du nez avant de m'immobiliser. Je ne savais quoi faire et je ne savais pas non plus ce qu'il attendait de moi. Je resta alors le long des barrières à l'observer. Après tout, c'était la première fois que je venais dans ce lieux et c'était bien la première fois que j'avais du marcher aux côtés d'un humain sans aller au pré ! Je lâcha un bref hennissement avant de me mettre face à lui.

Guillaume sourit et quand il vit ce que fait Lady Blue il ne fit rien. Il allait quand même se servir de la chambrière, mais a bon escient. Il remit la jument correctement, et lui demanda de partire, avec un petit coup de chambrière dans le sable, histoire de lui faire plus de peur qu'autre chose

Je m'étais arrêter en face de lui et mon regard était simplement posé sur lui à attendre la suite. Je ne savais pas ce qu'il attendait de moi, mais je n'eus pas à réfléchir bien longtemps. En effet, il attrapa une chambrière qui trainais sur le sol un peu plus loin et, une fois en main, il la fit claquer derrière moi dans le sable. Je me cabrais alors aussitôt comme j'avais appris à les faire après quoi je partis d'un bond au galop pour quelques foulées. L'encolure légèrement arrondie et la queue en panache, je repassa finalement au trot. J'avais fière allure et je m'amusais à l'adopter. Je n'avais jamais 'travailler' et mes allures étaient quelques peu ... bizzard. Disons qu'il y avait du laisser aller !
Je lâcha alors un bref ronflement avant de secouer joyeusement mon encolure.

Guillaume s'attendait a cette réaction de la part de la jeune jument? Cepandant, elle avais des belles allure, il fallait les travaillé, mais elle en avait des belles. Quand elle repasse au trot, il sourit et lui dit doucement:

-Chut, au pas

Espèrant qu'elle sache ce que cela signifie

Je trottais tranquillement et gracieusement le long des barrières du rond de longe quand la voix du jeune homme se fit entendre. Je tournai simplement ma tête en sa direction pour lui montrer que je l'écoutait et que je l'avais écouté mais je ne changeait rien. Je continuais joyeusement de trotter, la queue en panache et l'encolure légèrement arqué. Je lâchai à nouveau un hennissement avant que je ne repasse au pas, ne trouvant pas de raison à continuer à trotter. Je gardais toujours un oeil sur la chambrière mais pour le moment elle ne se manifestait pas. C'était las première fois que j'étais longer mais j'avais bien vite compris le principe de la chambrière.
Je repassais donc au pas, et j'allongeai alors mon encolure après quoi j'affleurai du bout du nez le sable..

Je sourit, et quand elle repassa au pas, je lui dit:

-Pas

Pour qu'elle assimile ce que veux dire ce terme. Je la regarde et continu de la longer a cette main la pendant un petit moment. Puis je m'approche d'elle, lui change la longe de coté, puis me remet au centre du rond et lui redit,

-pas

J'étais repasser au pas et le jeune homme se mit alors à répéter plusieurs fois un mot. Je ne le comprenais pas mais l'intonation qu'il y donnait me fit comprendre que je devais marcher. Je m'exécutait donc tranquillement jusqu'à qu'il ne me change de sens pour me demander à nouveau de marcher. Je lâchai un bref ronflement après quoi je m'exécutai. Je n'étais pas de nature très méchante car j'avais vécu tout le long au pré mais je ne comprenait pas ce qu'il attendait de moi a par que je tourne en rond devant lui mais je ne me plaisait guère. Mes parents m'avaient laisser un sacré caractère mais pour le moment, le jeune homme en était quelque peu épargner, et heureusement pour lui. D'ailleurs en parlant de mon caractère, il n'avait été utilisé et n'avait servi qu'une fois.
Je lâchais un joyeux hennissement quand un cheval au loin m'interpella au loin et je partis au trot sur quelques foulées après quoi je m'arrêta contre les barrières. Toujours dans une position assez fière. Certainement le croisement entre mon père et ma mère..

Je sourit, mais quand elle s'arrete près de la barrière, et qu'elle pend une position fière, je fit aller doucement la chambrière derrière elle et la regarda. Je sais que c'est dur pour elle, mais elle doit apprendre, il faut bien qu'elle soit montable. Je ne dit rien et fit un simple appel de langue, lui demandant de reprendre son allure

Je venais de m'arrêter vers la barrière que déjà la chambrière claqua derrière moi. Je rebaissa brusquement mes oreilles après quoi je tourna me tête vers le jeune homme, lui montrant clairement que je n'appréciait pas bien qu'il avait certainement du voir pire. Finalement je repartie au pas, les oreilles joyeusement redressées comme si rien ne c'était passer. Mes foulées étaient vive mais gracieuse. La lenteur n'était pas ma spécialité et j'avais de quoi tirer. Mes parents étant loin d'être lent, j'avais de la marge.
Au bout d'un moment, le pas me lassait et comme je n'avais rien d'autre à faire vu que je n'avais pas encore la notion que le jeune homme au milieu était celui que je devais écouter je partis gracieusement au trot, m'ébrouant à plusieurs reprises. Autant vous dire que l'énergie commençait à se faire sentir !

Elle croyait me faire peur?? J'ai vu pire, enfin elle repart au pas, alors je sourit.Mais bien vite elle pris le trot, alors je tira légèrement sur la longe en disant;

-Pas

C'est moi qui lui dit quand elle a le droit de changer d'allure, c'est pas elle qui choisi, ce n'est pas un débourage a la carte. Enfin, je ne dit rien et continu de la regarder

J'étais partie au trot dans l'idée de me défoulée car tourner en rond au pas avait le don de m'impatienter et je lui avait fait comprendre en prenant cette allure. Seulement il avait tiré sur la longe pour me ralentir, comme si j'allais me plier à ses règles. S'était la première fois et c'était le début alors c'était un peu Olé Olé. Et il faut dire aussi que je n'avais pas été souvent corriger par les humains vu que j'avais passer ma jeunesse au pré.
Ma réaction ne se fit pas prier et quand il tira sur la longe je secoua nerveusement mon encolure après quoi j'exécutai un gracieux cabré. Tirant sur la longe à mon tour j'allongeai le trot sans me soucier du jeune homme. Je voulais avan4er et j'allais avançer !

Je ne bougea pas, je n'ai pas peur d'elle, il a déjà vu pir. Exécutant un cabré, la jeune jument m'impressionna, mais je ne dit rien. Puis elle continua au trot alors comme avant je tir légèrement sur la longe en disant tout le mot "pas". La regardant toujours, je croiait en elle,il fallait juste la travaillé

J'étais repartis au trot après mon cabré mais le jeune homme ne réagis pas. Il avait peut être été impressionner mais il ne le montrait guère. A nouveau il tira sur la longe ce qui me ramena la tête vers le centre et à nouveau je me rebella. Je ne voulais pas me plier à ses ordres, je voulais pouvoir continuer à faire ce que je voulais, bien que cela était ra^ter d'avance ! Je tira alors contre la longe en me cabra légèrement avant de repartir au trot d'un bond. Je ne voulais pas me laisser faire, je voulais continuer à pouvoir décider pour moi même ! Le mot 'pas' se fit prononcer à nouveau mais je ne fit que redresser une oreille. Après tout, ce n'était pas un mot qui allait me freiner, du moins pas avant que j'ai pris conscience de qui décidai !

Je regarde toujours la jeune jument, et reste de marbre. Il fallait lui faire comprendre qu'ici c'est moi je chef. Je continu de la regarder, et me mit en travers de son chemin, qu'elle passe par dessus moi je n'en ai rien a faire, si je voit qu'elle devient dangereuse, je m'ecarte je ne suis pas fou a ce point

J'étais une fois de plus repartie au pas et le jeune homme ne semblait pas non plus prêt à se laisser faire. D'ailleurs, il ne tarda pas à se retrouver devant moi à tel point que je ne pus que freiner d'un coup dans un arrêt quelque peu chaotique. J'avais peu être un caractère agressif par moment bien que pour le moment ce n'étais pas le cas mais j'avais trop de respect envers les bipèdes pour lui passer dessus. J'étais à présent arrêté devant lui, le regard posé sur lui. Je me redressa légèrement après mon arrêt glissé et je m'apprêta à repartir dans l'autre sens mais la longe me l'en empêchait. Je soupira alors brièvement avant de redresser mon encolure et d'observer l'exterieur du rond de longe pour ne pas fixer le jeune homme..

Je ne dit rien, et quand elle fit son arrêt, je souri. Puis je la repris par le licol, et commenca a nouveau a marcher a coté d'elle, la caressant doucement,ne disant rien. Je n'allait pas me laisser abattre, c'est normal,qu'elle soit comme ca, c'est nouveau pour elle. Enfin, tourant en rond dans le rond XD, je pensa un petit peu a Rikki et Leilan

Alors que je venais de m'arrêter et que la longe m'ai empêché de faire demi-tour je sentis la main du jeune homme empoigné mon licol et à nouveau je du marché à ses côtés. Mes oreilles étaient rabattues en arrière et je trainais quelques peu les sabots. Je ne trouvais rien d'intéressant à tourner en rond au pas et je débordai d'énergie. Je ne voulais qu'une chose, me défouler et retourner au pré. Je lâchais un bref hennissement avant de redresser mon encolure que j'avais maintenant basse pendant tout le long. C'était peu être nouveau pour moi mais que cette activité touche fin ne me dérangerait pas ! Je ne voulais pas me laisser faire mais pour le moment, mon respect envers le jeune homme était trop élevé pour que je n'ose le contredire vraiment. Et heureusement pour lui car j'avais bien plus de force que lui !

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