Enough for now ~ R.

enough for now.
réservé à Hurricane Wreck

« L’amour sans éternité s’appelle angoisse ; l’éternité sans amour s’appelle enfer »

Bien que je ne sois pas éternel, ma vie est un enfer. J’ai creusé trop loin et j’ai fini par atterrir au mauvais endroit. C’est dur. J’ai du mal à m’imaginer heureux, étant donné que je ne l’ai jamais vraiment été. C’est seulement à l’aube d’un temps nouveau que je trouverais le bonheur, ne serait-ce qu’une simple seconde, une joie intense, un parfait enthousiasme, rien qu’une seconde. Est-ce trop demander ? Oui, peut être, la vie est un long chemin sinueux, si on est de nature boute-en-train, nous réussissons, si nous comme le contraire, c’est mort. C’est compliqué, on s’accepte pas, on se pose trop de questions et on finit noyé, sans réponses. Ça s’appelle la vie. Ma vie. Pourtant je n’ai rien demandé, je n’ai tué personne, j’ai rien fait. Pourquoi, oui, pourquoi ? Ce monde est stupide. On me dit paradoxal, le monde l’est bien plus que moi. N’est-ce pas aller contre l’idée commune de féliciter les ordures ? Non … ! Nous sommes tombé au plus bas, oh oui, très bas. Vivement la fin du monde, qu’on en finisse, nous n’avons plus rien à faire ici. Nous sommes des cons. Point barre. Oui, c’est sûr, quand on y repense, mes propos paressent stupides, idiots, improbables et incongrus. Paradoxales. Oh oui, c’est ça, je suis un paradoxe. Je rejette la vie, j’affectionne le néant, je parle dans le vide et j’ignore les êtres vivants. Ça me fait rire à en hurler. C’est pathétique. Ça fout les boules. Je plains ces vieux arbres, certains vivent plusieurs siècles, mais comment font-ils. Comment peuvent-ils supporter nos idioties et nos erreurs. J’aimerais le savoir, c’est impossible, ils ne parlent pas. Comme quoi, c’est bête la vie. Maintenant je dis assez. Assez pour le moment. Arrêtez de nous bourrer le crâne de vos stupidités, laissez nous. Laissez-moi crever en paix, c’est tout ce que je demande. La paix, le silence, la fin. Mon jugement dernier.
Je crois que je réfléchis trop. Je pense qu’aux choses mauvaises. Au lieu d’avancer, je recule. Je n’arrive pas à parler, seulement à hurler et à chuchoter. Je crois que je n’ai pas de juste milieu, je vais toujours aux situations extrêmes, de la dépression à l’extase, du noir au blanc, de la glace au feu. Je me complique la vie, je me pose bien trop de questions inutiles et ça me fait frôler la déchéance. Je suis quelqu’un de dépressif, j’ai l’impression que je l’ai accepté, que j’ai réussi à faire avec. Je veux être heureux, mais je n’y arrive pas. C’est comme si quelque chose en moi repoussait toute forme de bonheur. Ç’a tendance à m’effrayer et à me démoraliser. Je ressens les conséquences, je me pose encore plus de questions et, une nouvelle fois, je sombre dans le vide. Voici le cycle de ma vie. Je veux dire « assez pour le moment » le hurler mais je n’y parviens pas. C’est impossible. C’est étrange. « Très étrange » dis-je, mes mots n’étaient qu’un vulgaire soupire, ce que nul ne peut entendre à part vous. Juste vous.

Il à arrêter de se poser des questions depuis longtemps, autant arrêter de se torturer avec ce qu'on doit faire et ce que l'on à fait, pourquoi se soucier des autres alors que nous aussi on doit vivre ? Ceci est une morceau de la vie de Hurricane Wreck. Jamais il ne s'inclinera devant vous, jamais il ne se laissera marché dessus, pour les autres il se doit d'être le plus dangereux et le plus fou. Sa vie n'est pas un cauchemard pour lui mais plus un paradis, il est craint de tout le monde, les hommes on peur de l'approché, c'est ce qu'il voulait. Il à frôler la mort sans sourciller, il s'en foutait, si il mourrait il continuerait à vivre auprès de Satan, le seul être dans ce monde en qui il croit et qu'il aime. Arrêter d'espérer, de vouloir, il faut faire ce que l'on veut, vivre comme on veut. C'est ainsi que devrait être la vie. le monde est con de vivre sous les ordres d'autres, pourquoi devrait-on nous plier à des règles ? On vit et on meurt, ainsi va la vie et en plus elle est bien trop courte pour être gâchée par des crétins qui veulent que vous vous executiez sous des ordres stupides. Hurricane Wreck ne serait pas un de ces personnes qui vous donne des ordres, il fait ce qu'il veut, pour lui la liberté est de pouvoir faire ce qu'il veut quand il veut, pas simplement de parole, car de parole nous sommes tous libre. Mais la liberté des gestes, la vraie liberté de pouvoir faire ce que l'on veut. Si on fait tombé quelque chose on s'en fait collé une, pourquoi ne pas simplement dire que c'était un accident et oublié par après ?
L'étalon sortit de ses réflexions, il était sortit du pré, il ne faut pas être bête, il suffit de suater par dessus la clôture, les chute d'eau était un endroit très beau, même si il n'aimait pas, en même temps, il n'aime rien, alors pourquoi faire tout un fromage sur ses goûts, il aime juste être seul, point barre.

[ Désolé c'est pas terrible .. :/]

Your tears don’t fall ; there crash around me.

« Comprendre : toujours comprendre. Moi je ne veux pas comprendre. »
Antigone. Jean Anouilh

Je suis parti. J’ai tourné talons. J’admets, j’ai fait des erreurs, j’ai été lâche mais comme on le dit si bien « il n’est jamais trop tard » J’ignore si c’est mon cas. En tout cas, je sais que j’ai un véritable problème, si repousser toute forme de bonheur en est un bien sûr. Mon cerveau doit être atteint. Mais quand j’y repense. C’est bien possible, ça expliquerait tant de choses … Maintenant, j’ai peur. Parce qu’en fait c’est ça, je ne veux pas mourir, simplement me lamenter, je veux que vos larmes tombes autour de moi, je veux votre pitié. En réalité, je ne suis qu’un manipulateur, je veux vous ranger de mon côté afin d’assouvir ma vengeance. En fait, je ne suis qu’un enfoiré, je ne suis pas mieux que mon oncle. Oui c’est ça ! « Mais pourquoi ? » demandai-je dans le vide. Pourquoi mon inconscient avait-il autant soif de sang ? J’vous le dis encore une fois, ça m’effraie. Je suis fou, c’est ça, démesurément cinglé. « À l’aide. » soufflai-je Mais Triumph, serais-tu en train de délirer, tu es double. Tu es coupé en deux parties, la noire et la blanche. La noire fait de l’ombre à la blanche, ça la rend grise, c’est pour ça que tu vis dans cette douce mélancolie … Il faut que tu anéantisses le noir, tu mourras sinon. Disait une petite voix au fin fond de mon esprit. Mais comment dois-je procéder ? M’inventer une nouvelle vie ? Vivre sous un nouveau jour ? Tout recommencer, à 0 ? Tu dois vaincre ta plus grande peur Harvest Triumph, tu dois tuer la tristesse qui t’épie chaque jour, tu dois le faire, tout de suite ! Tu vas crever sinon, personne ne t’entendra, tu souffriras, Maintenant ! continua la voix, elle hurlait cette fois-ci. « La ferme ! » Criai-je. « Je ne veux plus t’entendre, laisse moi mourir en paix ! » continuai-je sur le même ton menaçant. Un grondement sourd m’échappa. Je ne me tairais pas mon cher, je te suivrai, où que tu sois, quoi que tu fasses. Me prévint la voix. Pourquoi entendais-je des voix. Pourquoi ?! Et puis je ne veux pas comprendre, ça me serait totalement inutile, ça ne m’aiderait pas. Parce que je suis fou, il faut être cinglé pour entendre des voix. Je suis malade. J’ai peur. Je tremble. Non.
Sur ce, je tombais comme une feuille. J’étais étendu au sol, à moitié dans l’eau froide. Elle n’arrangera pas mon état. Mais qu’importe, je m’en fiche maintenant. Je suis fou. Mort. Je veux la tranquillité. Qu’on me laisse. Je ne veux pas me sentir espionner, c’est pour ça que je me cache, pour mourir, enfin. Je pense que cette fois-ci je ne me relèverais pas, je resterais étendu au sol, froid. Je hanterais ce lieu, je revivrais ma mort. Encore et encore. Pour l’éternité. Je souffrirais si je ne me lève pas tout de suite. Je dois me lever, maintenant. Je dois recouvrer la raison. Difficilement, je levais la tête, posais un sabot dans l’eau et me levais. J’avais froid, j’étais trempé. Ma robe terne ne luisait plus au soleil. Mes yeux moroses fixaient l’horizon. Je le savais. Je n’étais pas seul. Je sentis l’odeur d’un autre équidé, un mâle. Je ne veux pas me battre, je n’en ai pas la force, mais je pense que je suis capable de me défendre s’il le faut. C’est bien Triumph, tu progresses. Me dit la double voix. « Si tu m’interromps une nouvelle fois, je te jure que je vais régresser ! » menaçai-je. La voix ne me répondit pas, elle se contenta de se taire. Je soupirai. Le silence. Enfin.