armada;
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Date d'inscription : 24/07/2009
 |  Sujet: armada; décisions. •• en cours.  Jeu 12 Nov - 20:14 | |
| ARMADA;
c'est la détermination d'une vie.
« To be, or not to be: that is the question » ~ SHAKESPEARE ; HAMLET
Armada; un nom bien poétique. Mais qu'évoque - t -il si ce n'est le pur néant ? J'attends que vous me trouviez une réponse, rien de plus.
Voilà quatre années que je vis, que j'hésite entre deux monde, aussi parfaits l'un que l'autre mais pourtant si différents ...
Physiquement, je suis une petite jument grise, j'ai l'air d'une petite jument sauvage, intrépide, peu importe ma race, je suis un croisement, j'ai cependant du sang arabe, comme la plupart des équidés d'ailleurs, mais chez moi, c'est bien plus marqué, aussi bien physiquement que moralement. Parlons du caractère d'ailleurs.
Beaucoup de personnes parlent de moi, surtout ces derniers mois tant j’ai parcouru de kilomètres, et dire que tout est parti d’une décision, une stupide décision qui a fait basculé ma vie. Je vais vous faire part de quelques paroles prononcées par des connaissances, des amis, des ennemis, des rencontres, un bien grand monde …
« C’te petite – là, elle est résistante, elle s’accroche à c’qu’elle peut, moi, je s’rais d’jà mort à sa place. Je sais pas pourquoi elle a fait ça, sûrement à cause de cette énorme décision dont elle m’a parlé. Armada, elle endure, elle endure et elle ne se plaint pas, c’est une chouette fille. »
L’étalon du coin.
« Si il y a une chose que j’ai compris, c’est celle de ne jamais la sous estimée comme je l’ai fait. Je ne apprécie pas forcement, certes, mais je suis persuadée qu’elle a un bon fond. Nous ne sommes pas ennemis, et je suis totalement persuadée qu’Armada ne peut avoir d’ennemis, si elle n’est pas forcément appréciée, c’est à cause du choix qu’elle a fait, un poids beaucoup trop lourd reposait sur ses épaules et ce depuis le début, pourtant, je ne comprends pas pourquoi elle a optée pour cette voix, c’est sans doute pour ça qu’il y a quelques différends entre nous … »
Une jument qui a un bon sens de la justice.
« Armada, Armada, Armada … Ecoutez donc ces suaves intonation pourtant si cinglante, ça lui correspond parfaitement. Si certains pense que ce qu’elle a fait est lâche, je ne suis pas du tout de leur avis, je pense qu’elle a fait le bon choix. Après tout je suis le premier concerné. J’ai beau être le pire des salopards, je suis capable d’aimer et je dois vous avouer qu’elle me manque terriblement, son sourire, sa répartie, sa joie de vivre. Mais il faut bien que quelqu’un trouble cette étrange relation … Mon propre frère, oh non, c’est l’inverse en réalité ! »
La pire des ordures que j’arrive cependant à aimer profondément.
« Elle est celle que j’aime le plus au monde, si parfaite, si belle, envoûtante, fascinante … Nous nous aimions, c’était une parfaite histoire jusqu’à ce du mon ordure de frère se pointe, il a commencé à la côtoyer, à lui parler, Armada, elle, s’est attaché à lui, c’était réciproque, pourtant, elle continuait à m’aimer, elle devait faire un choix, c’est moi qui le lui ai demandé, mais c’était impossible, elle nous aimait trop. C’est pour ça qu’elle est partie … »
L’être damné, une partie de moi.
Je n’aime pas parler de moi, ça se sait mais je suis persuadé que mon histoire vous apportera plus de détails.
* * *
Non, non, non. Pourquoi ? Les paupières closes, perdu dans l’obscurité, je tente de comprendre, je veux savoir, les pires choses me touchent, les meilleurs m’oublient. Non, ce n’est pas vrai. Deux, un nombre trop important pour moi, j’était incapable de choisir, je ne pouvais pas choisir, j’aimais bien trop les deux pour cela. Alors quoi ? Se laisser mourir, dépérir, non, ce n’est pas moi ça, je ne peux pas. Certains passent leur vie à chercher l’âme – sœur, moi, j’aurais préféré de ne jamais la trouvé, non, les trouvés. Mon chemin s’était séparé en deux voies, les deux sont parfaites mais je ne peux en prendre une, ma seule options valable est de n’en choisir aucune, je préfère partir, m’enfuir, loin d’ici. Je veux me laisser tomber, ne plus jamais me rappeler, ô, s’il vous plait, je vous en conjure, montrez moi le chemin à prendre … C’est ce que je fis, je m’écroulai lourdement dans un tas d’épines séchées au parfum boisé. Je prends le temps de me souvenir.
Le soleil venait à peine de se lever, je ne voulais qu’une chose, ne jamais m’être réveillée, pourtant, nous ne pouvons choisir notre vie, malheureusement. Alors je tentais de rendre ma vie meilleure, de me dire qu’il y a pire, et de ne jamais laisser passer les belles occasions. Il suffit de voir le soleil briller pour voir à quel point la vie est belle, non, ça ne marche pas avec moi ; ma vie est une stupide nuit sans étoile et sans lune. Une nouvelle lune.
Je me lève, je cherche la nouveauté des yeux, en vain. Non, non, non. Qui est – il ? Mon regard se pose sur lui, il m’intrigue … Il tourna la tête, son regard croisa le mien. Je tressaillis. Il était évident que je voulais en savoir plus sur lui, apprendre à le connaître et … à l’aimer. C’est ce qui pourrait se nommer « coup de foudre » pourtant, lui, ne semblait pas s’intéresser à moi,la vie est bête. Soudain, je ne sus plus ce qu’il se passait : deux de mes amies vinrent vers moi, des étoiles dans le regard, complètement folles.
AMIE 1 :: Armada, tu l’a vue ?!
MOI :: Vu qui … Et, calme toi AMIE 1 !
AMIE 1 :: Navrée, ce « nouveau », il est si … Wahou …
AMIE 2 :: Wahou n’est pas assez fort pour le décrire !
MOI :: Oui, je l’ai vu, pas besoin d’en faire tout un plat …
Je tournais les talons, j’avais besoin d’être seule.
AMIE 2 :: Armada, attend …
Non. Je n’attends rien, navré. Je pleure, je ris. Je ne sais rien, je ne sais plus. Ma vie est une déception. Que dois-je faire désormais ? Partir ? Tout quitter ? Sans doute, mais je n’aurais aucune explication. Non, je pense m’éclipser quelques jours en réalité, loin du monde, loin du bruit. La forêt. C’est le lieu qui me vint à l’esprit, un endroit calme et merveilleux à la fois. J’y partis donc. Je trottais tête baissée, lentement, lourdement. Ah, tout était différent. La température, l’odeur, les couleurs. Je souris, tout était beau, rayonnant et fascinant. Je voulais me coucher et ne plus rien sentir, rêver d’un monde parfait. Le pays des merveilles. Et là, un grain de folie, je partis au galop, le vent me fouettait le visage, pour la première fois, je me sentais pleinement vivante, heureuse de ma liberté.
Non. Stop Armada ! Une imposante silhouette se dressait face à moi, c’était cet étalon. Mon cœur parti donc à une vitesse aussi improbable qu’effrayante. Je pilais mais le sol glissant en décida autrement, je m’écroulais pathétiquement au sol, entraînant l’étalon dans ma chute. Nous glissâmes jusqu’en bas de la pente. Il se releva rapidement, ce ne fut pas mon cas, Je plongeai mon regard dans le sien, embarrassée.
MOI :: Heu, vraiment, vraiment navrée …
ETALON :: Ne t’en fais pas, je t’ai vu arriver, j’aurais bien pu me pousser.
MOI :: Encore navrée. Je m’appelle Armada.
ETALON :: Un bien joli prénom. Je suis Eternal Sorrow. Appelle-moi simplement Sorrow.
MOI :: Bien. A Une prochaine fois alors. Sorrow.
Je me levais promptement, il valait mieux que je me trouve un lieux où passer la nuit tant je m’étais enfoncée dans les profondeurs abyssales de la forêt.
ETERNAL SORROW :: Armada, attends !
( to be continued  )
Dernière édition par armada; le Mer 25 Nov - 16:54, édité 3 fois | |
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